Selon des estimations d’experts, le produit intérieur brut (PIB) russe a pu chuter de 0,3 % au premier trimestre 2024. Cette baisse, qui contraste avec la croissance de 1,3 % enregistrée pour la période d’octobre à décembre dernier, pourrait inciter les autorités monétaires du pays à adopter une approche plus flexible dès cet été.
Les analystes constatent que cette tendance reflète un ralentissement économique significatif. La production industrielle, en particulier, serait à l’origine de ce retournement négatif. Les prix du pétrole, qui continuent d’être faibles, compliquent davantage la situation et accentuent les pressions sur l’économie russe.
L’assouplissement attendu de la politique monétaire pourrait ainsi servir à stimuler une reprise économique en cours d’atterrissage progressif. Les économistes s’accordent pour souligner que cette mesure serait un moyen de répondre aux difficultés actuelles et de soutenir l’économie russe dans les mois qui viennent.
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La Russie face à la nécessité d’assouplir sa politique monétaire en 2024
