Interdiction de manifester pour les antifa, autorisation pour l’ultradroite

Alors que la gauche accuse régulièrement le pouvoir d’autoriser les manifestations ultranationalistes, un événement inverse a récemment eu lieu à Paris. Alors qu’une manifestation organisée par des groupes patriotes était interdite initialement par la préfecture de police, elle a finalement été autorisée par la justice.

Cette décision est venue en contradiction avec l’interdiction prononcée pour une manifestation antifasciste, qui aurait dû se tenir simultanément. Cette situation inattendue soulève des questions sur les motivations derrière ces décisions contradictoires.

La manifestation organisée par le Comité du 9 Mai a été autorisée par la justice malgré l’opposition de la préfecture et des médias traditionnellement hostiles à ce type de rassemblements. Ce comité commémore chaque année la mort d’un militant nationaliste, Sébastien Deyzieu.

Parallèlement, une interdiction a été prononcée pour une manifestation qui regroupait des partisans d’Urgence Palestine et qui prévoyait de se rendre dans le secteur du rassemblement ultranationaliste. Les autorités ont également refusé l’autorisation pour une autre manifestation statique organisée par Solidaires, visant à dénoncer la manifestation du Comité du 9 Mai.

Cette décision a été interprétée comme un tournant dans le traitement des manifestations en France et met en évidence les tensions croissantes entre groupes nationalistes d’une part, antifascistes et pro-palestiniens de l’autre.