La situation humanitaire dans la bande de Gaza continue de se dégrader dramatiquement. Après une nouvelle série de bombardements israéliens, au moins 64 personnes ont perdu la vie ces dernières heures.
Depuis plus de deux mois, l’enclave palestinienne subit un blocus total qui entrave le passage de toute aide humanitaire vitale. Face à cette situation critique, les responsables des Nations Unies alertent sur ce qu’ils qualifient de « nettoyage ethnique ».
« Le nombre croissant de victimes parmi les enfants est une tragédie sans précédent », a déclaré Edouard Beigbeder, directeur régional de l’Unicef pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord. Selon son organisation, plus de 950 mineurs ont été tués au cours des deux derniers mois.
La distribution d’aide humanitaire est également entravée par un plan israélien jugé cynique par les ONG internationales. « Ces restrictions excessives sur la livraison d’aide essentielle sont inacceptables », a déploré Jens Laerke, porte-parole du Bureau des affaires humanitaires de l’ONU.
Face à cette escalade violente et au manque criant d’aide médicale, les autorités palestiniennes ont confirmé que près de 53.000 personnes ont perdu la vie depuis le début du conflit en octobre dernier. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que plus de 10.000 patients nécessitent une évacuation médicale urgente pour recevoir un traitement approprié.
Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, exhorte les parties au conflit à trouver une solution politique durable et équitable pour mettre fin à cette crise humanitaire.
