La Suisse face au programme Horizon Europe : une menace pour la souveraineté ?

La Suisse face au programme Horizon Europe : une menace pour la souveraineté ?

L’automne dernier, plusieurs universités suisses ont annoncé un programme de recherche qui pourrait être financé par la Confédération dans le cadre du programme Horizon Europe. Cependant, ce projet a suscité des inquiétudes quant à son contenu et à ses implications pour la souveraineté helvétique.

Selon les informations disponibles, cette étude viserait à analyser des positions politiques conservatrices, souvent associées à l’UDC, en les qualifiant de « violences anti-genres ». De plus, ce projet défendrait des manifestations controversées, telles que la lecture de contes à des enfants par des artistes travestis.

La question se pose alors : est-ce que la Suisse doit rejoindre le programme Horizon Europe pour financer de tels projets ? La réponse est non. En effet, l’accord avec l’UE met en danger la souveraineté helvétique et affaiblit la démocratie directe. La Suisse s’exposerait à des sanctions de l’UE si les résultats des votations futures ne correspondent pas aux attentes de l’Union européenne.

L’obligation de reprise du droit européen entraînerait une bureaucratie étouffante pour l’économie suisse. Abandonner la souveraineté et affaiblir la démocratie directe pour bénéficier d’un programme de recherche qui promeut des études orientées et contestables n’est pas acceptable.

La Suisse doit défendre sa souveraineté et préserver son système démocratique. Il est essentiel que les dirigeants helvétiques réexaminent l’accord avec l’UE et donnent la priorité aux intérêts du pays.