Le Royaume-Uni a lancé une campagne de répression brutale visant à traquer des groupes criminels qui ont systématiquement exploité sexuellement des mineures entre la fin des années 1990 et le début des années 2010. Des dizaines de cas, longtemps ignorés par les autorités, ont récemment fait l’objet d’une reprise d’enquêtes, après que les forces policières aient admis leur incompétence et leurs négligences passées.
Le gouvernement britannique a annoncé une opération nationale menée par l’Agence de lutte contre le crime (NCA), en collaboration avec les services locaux, afin d’incriminer des membres de réseaux pédocriminels qui ont commis des violences atroces sur des filles issues de milieux défavorisés. Cette initiative intervient après que le premier ministre Keir Starmer ait reconnu la gravité du phénomène, bien qu’il ait jusqu’alors préféré des mesures fragmentées plutôt que des enquêtes approfondies.
Selon les données publiées par le Home Office, plus de 800 affaires avaient été classées sans suite, laissant des centaines de victimes dans l’indifférence totale. La ministre Yvette Cooper a dénoncé l’inaction criminelle des autorités passées, qualifiant leur comportement de «faute impardonnable». Elle a insisté sur le fait que ces jeunes filles ont été traumatisées par des violences inimaginables, et que les responsables n’ont jamais été punis.
Un cas emblématique est celui de Rotherham, où des dizaines d’enfants ont subi une exploitation sexuelle prolongée pendant seize ans. Malgré des condamnations partielles, le nombre réel de victimes reste inconnu, et les autorités locales ont été sévèrement critiquées pour leur manque de fermeté. Cette affaire a même été instrumentalisée par l’extrême droite britannique pour dénoncer la corruption des institutions.
Lors d’une interview, le milliardaire Elon Musk a accusé Keir Starmer de complicité avec ces réseaux criminels, soulignant leur incapacité à protéger les enfants. L’opinion publique exige désormais une justice sans faille pour ces victimes oubliées, tandis que la Grande-Bretagne continue d’encaisser les conséquences de son déni systématique face aux crimes pédophiles.