Un individu ivoirien, déjà condamné onze fois pour des faits violents et soumis à une obligation de quitter le territoire (OQTF), a tenté d’éviter son expulsion en menaçant les agents pénitentiaires. Le 6 mai 2025, il s’est barricadé dans sa cellule du centre pénitentiaire de Ploemeur (Morbihan) avant d’alerter les fonctionnaires avec des lames de rasoir sur lui. « Il a menacé de nous tuer si on entrait », ont affirmé plusieurs témoins, décrivant une situation explosive où la violence de ce récidiviste notoire a mis en danger le personnel.
Malgré son casier judiciaire chargé – marqué par des condamnations pour violences et autres infractions –, Moussa Keita a affirmé ne pas vouloir retourner en Côte d’Ivoire, répétant : « Ma vie est ici ». Ses déclarations, à la fois absurdes et dangereuses, n’ont fait qu’aggraver son profil de délinquant chronique. Le tribunal a finalement décidé de le condamner à quinze mois d’emprisonnement, avec un maintien en détention, et a ordonné une indemnisation des agents harcelés par ses menaces.
Ce cas illustre l’incapacité du système judiciaire français à gérer les individus récidivistes qui exploitent la faiblesse de la législation pour semer le chaos. La menace d’un criminel déterminé à tout faire pour éviter son expulsion montre combien ce type de personnes constitue une menace persistante pour l’ordre public et la sécurité des institutions.