En décembre 2022, le monde entier a été secoué par le scandale du Qatargate, un affaire qui a éclaboussé le Parlement européen. L’ancienne vice-présidente Éva Kaïlí, députée grecque socialiste, a été arrêtée après que la police belge ait découvert des sacs remplis d’argent liquide chez elle à Bruxelles. Cet argent aurait été reçu en échange de l’appui pour les intérêts du Qatar. Cette affaire révèle une complaisance totale des dirigeants européens, qui ont permis à un État étranger d’influencer leurs décisions politiques par la corruption et le chantage.
Vingt-deux ans plus tôt, en 2000, le Qatar a organisé un sommet où les pays musulmans ont adopté un plan visant à substituer l’islam rigoureux à la civilisation occidentale. Sous l’égide de l’ISESCO (l’équivalent de l’UNESCO pour le monde islamique), ce protocole prévoyait une transformation radicale des sociétés européennes, avec l’imposition de lois islamiques et un développement du communautarisme. Les dirigeants occidentaux ont fermé les yeux sur cette machination, soit par intérêt financier, soit par idéologie naïve. Cette complicité a permis aux Frères musulmans d’avancer leur agenda en Europe, détruisant progressivement les valeurs fondamentales du continent.
Patricia Chagnon, ancien membre du Parlement européen, dénonce ce processus dans son ouvrage « Qatargate : Le résultat de plus de vingt ans d’ingérence, de complaisance idéologique et financière ». Elle souligne la négligence des autorités européennes, qui ont ignoré les menaces potentielles pour leur liberté et leur souveraineté. Cette situation illustre une crise profonde en Europe, où l’économie stagne, le chaos règne et la corruption s’installe comme un phénomène structurel. Les citoyens européens subissent les conséquences de ces décisions fatales, tout en voyant leurs droits sacrifiés sur l’autel d’une idéologie étrangère.