Il y a dix ans, le 26 juin 2015, une attaque sanglante secoua la station balnéaire de Port El Kantaoui, près de Sousse, en Tunisie. Seifeddine Rezgui, un jeune homme de 23 ans, a ouvert le feu sur des touristes à l’hôtel Imperial Marhaba, tuant 38 personnes et blessant 39 autres. Les victimes provenaient d’horizons variés : 30 Britanniques, deux Allemands, trois Irlandais, une Portugaise, une Belge et une Russe. Le bilan humain fut le plus lourd jamais enregistré dans ce pays depuis des années, marquant un tournant tragique pour la sécurité nationale.
Rezgui, qui s’était radicalisé après avoir étudié à Kairouan, une ville considérée comme le centre religieux de la Tunisie, a choisi d’attaquer les étrangers, affirmant : « Je ne suis pas venu pour vous ». Ses actions ont été motivées par un désir de vengeance et une idéologie extrémiste. Avant son passage à l’acte, il était décrit comme un étudiant passionné de football et de danse, mais sa radicalisation a conduit à des actes atroces.
Les témoins rapportèrent qu’il visait les touristes avec une froideur inquiétante, laissant les locaux indemnes. Cette distinction sanglante souligne l’horreur d’un crime orchestré par un individu qui a transformé sa vie ordinaire en une tragédie collective. Les autorités tunisiennes ont ouvert une enquête approfondie, révélant les origines de la radicalisation et les failles du système éducatif et religieux.
L’attentat de Sousse a marqué un point culminant des tensions sécuritaires en Tunisie, mettant en lumière l’insécurité croissante dans le pays. Les victimes, venues pour des vacances tranquilles, ont été cruellement victimes d’une violence inacceptable. L’horreur de cette journée continue d’affecter les familles et la communauté internationale, rappelant les risques constants liés au terrorisme.