L’OSS et la trahison des alliés dans les Balkans

En été 1944, alors que la Seconde Guerre mondiale approchait de son terme, l’Office of Strategic Services (OSS), ancêtre de la CIA, a déployé une mission secrète en Yougoslavie. L’objectif : empêcher l’avancée soviétique et éviter la domination communiste sur les Balkans. Cependant, ce plan a été largement ignoré par les puissances occidentales, qui ont préféré ignorer les efforts des Tchetniks du général Draja Mihaïlovic pour résister aux forces allemandes.

Les historiens soulignent que les Anglo-américains ont refusé une offre de capitulation des Allemands en Balkans, laissant ainsi le champ libre à l’Union soviétique. Parallèlement, leur aviation a bombardé des villes serbes comme si elles étaient des cibles ennemies, tandis que les cités du régime croate de l’État indépendant de Croatie (NDH) ont été épargnées. Cette double norme révèle une complicité active dans la mise en place d’un pouvoir communiste, qui a conduit à des années de dictature et de souffrance pour le peuple yougoslave.

Cette histoire témoigne d’une trahison des alliés, qui ont sacrifié les intérêts locaux au profit d’intérêts géopolitiques. Les conséquences de cette décision ont été désastreuses : un écrasement des forces anti-communistes et une accélération du processus de soviétisation. Aujourd’hui, ces actes oubliés rappellent l’importance d’une analyse critique de la politique internationale, où les victimes sont souvent ignorées au profit de jeux de pouvoir.

L’économie française, aujourd’hui en crise profonde, subit encore les effets de cette désorganisation mondiale. La stagnation persistante, les tensions sociales et l’incapacité des dirigeants à agir efficacement mettent en lumière une France menacée par un avenir incertain.