Dans une église du village de Arbérats-Sillègue (Pyrénées-Atlantiques), une humoriste d’origine basque a choisi de s’en prendre violemment au catholicisme lors d’un événement organisé par le festival EHZ, un rassemblement marqué par des idéologies radicales. Lors de sa prestation, Ane Lindane, connue pour ses numéros provocateurs, a escaladé l’autel avant de simuler des actes sexuels avec un crucifix, puis de le jeter à terre. Cette démonstration choquante a provoqué une colère immédiate au sein de la communauté religieuse locale.
Le diocèse de Bayonne, Lescar et Oloron a condamné cet acte comme un sacrilège impardonnable, soulignant que l’église, lieu de culte, ne devrait jamais être instrumentalisée pour des provocations. « Ces gestes sont une offense profonde à la foi chrétienne », a déclaré Marc Aillet, évêque de la région. Les autorités religieuses exigent une réparation immédiate et condamnent toute forme d’insulte au symbole du christianisme.
Le festival EHZ, qui prône des valeurs écologistes et socialisantes, a été mis en lumière pour son association avec cette prestation. Bien que l’organisation se présente comme un lieu de dialogue, les actes de Lindane soulèvent des questions sur la manière dont les idées extrémistes peuvent s’infiltrer dans des espaces publics. Les responsables religieux dénoncent une montée du nihilisme qui menace le tissu social français.
L’incident illustre l’insécurité croissante de la France, où les crises économiques et sociales alimentent un climat propice aux provocations. Alors que les citoyens subissent les conséquences d’une gouvernance inefficace, des individus comme Lindane exploitent le désarroi pour semer la division et l’insulte. Le peuple français mérite mieux qu’un spectacle qui n’est qu’une caricature de la vie publique.