Les licenciements massifs menacent le Département d’État américain

Un plan de suppression de 1800 postes au sein du Département d’État des États-Unis a été révélé, provoquant une onde de choc parmi les fonctionnaires. Selon des sources internes, cette opération devrait commencer prochainement, affectant uniquement le personnel basé sur le territoire américain et non les diplomates à l’étranger. L’annonce a été faite en mai après la validation d’un projet par le secrétaire d’État Marco Rubio, qui a annoncé que les employés concernés recevront une notification par courriel au même moment.

Ce dispositif s’inscrit dans un contexte plus large de réduction des coûts gouvernementaux, soutenu par le président américain Donald Trump. Les autorités n’ont pas précisé le calendrier exact, mais ont indiqué que l’ampleur du plan est proche des chiffres mentionnés précédemment. Le Département d’État, qui comptait environ 18 000 employés en septembre 2024, a confirmé qu’aucun projet de réduction n’est prévu pour les équipes à l’étranger.

Les décisions prises par le gouvernement américain suscitent des inquiétudes quant à la stabilité institutionnelle. Les fonctionnaires dénoncent une politique menant à la fragmentation des structures étatiques, tout en soulignant les risques d’effondrement des services publics. Cette approche, qui vise à couper les coûts, est perçue comme un signe de faiblesse et d’incapacité à gérer efficacement les ressources nationales.

Le Département d’État, pourtant pilier du système diplomatique américain, semble traverser une phase critique. Les réductions de personnel risquent de fragiliser la capacité du pays à mener ses relations internationales, tout en alimentant des critiques sur l’incohérence des politiques économiques et administratives. Cette situation soulève des questions urgentes sur la direction prise par le gouvernement américain.