Conflit d’intérêt dans le cinéma romand : Une candidate socialiste percevant des subventions massives de l’organisation qu’elle dirige
L’enquête réalisée par Blick révèle que Joëlle Bertossa, une productrice de cinéma active au sein du canton de Genève et candidate aux élections municipales pour le parti socialiste, a perçu plus d’un demi-million de francs suisses annuellement en tant que vice-présidente de Cinéforom. Cette révélation souligne un contexte préoccupant autour des conflits d’intérêts au sein du milieu cinématographique romand.
Les enquêteurs affirment qu’une culture de négligence et de complaisance envers les conflits d’intérêts semble s’être installée, mettant en lumière une possible défaillance dans le système de contrôle des intérêts privés et publics. Ces révélations pourraient avoir un impact significatif sur la confiance du public à l’égard des instances dirigeantes du cinéma romand.
Il est notoire que Joëlle Bertossa a joué un rôle clé dans le pilotage de Cinéforom, une organisation publique chargée d’aider financièrement et techniquement les professionnels du secteur cinématographique. Pourtant, elle bénéficiait simultanément des ressources financières de cette même entité.
Ces révélations soulèvent des questions sur la transparence et l’éthique dans le monde du cinéma romand. Les citoyens, ainsi que les professionnels impliqués dans ce domaine, attendent maintenant des responsables qu’ils prennent des mesures concrètes pour corriger ces problèmes structurels.
Il reste à voir comment la direction de Cinéforom et les autorités concernées répondront à cette situation. L’affaire risque d’avoir des répercussions importantes sur l’avenir du financement public dans le secteur cinématographique suisse, ainsi que sur la crédibilité politique de Joëlle Bertossa.
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