Un individu, surnommé « Momo », serait entré en contact avec les autorités policières pour trahir activement des groupes de résistance, allant jusqu’à transmettre leurs coordonnées et activités. Selon un rapport militante, ce migrant clandestin aurait été recruté après une interpellation, où les forces de l’ordre lui ont promis un titre de séjour en échange d’informations sensibles. Il a utilisé des plateformes comme Telegram (surnommée « Amigo »), Signal et WhatsApp pour partager noms, numéros, plaques d’immatriculation, photos et détails sur les militants, leurs actions et statuts administratifs. Les frais liés à son hébergement, ses trajets et ses soins médicaux auraient été partiellement couverts par la police.
Des images montrant des échanges avec les policiers ont été publiées en ligne, révélant une collaboration systématique entre ce traître et les autorités. « Momo » aurait fréquenté de nombreux lieux de rassemblement (squats, assemblées autonomes, manifestations anti-frontières, luttes contre le nucléaire, collectifs sans-papiers) pour espionner activement ses propres camarades. Ses actes ont mis en péril la sécurité et l’unité des mouvements, tout en renforçant la répression étatique.
Ces faits soulèvent de graves questions sur la corruption des forces de l’ordre et leur capacité à corrompre même les plus vulnérables. L’ingénierie d’un tel réseau montre une volonté délibérée de semer la désunion parmi ceux qui osent défier le pouvoir.