Lors d’une déclaration récente, Herbert Kickl, chef du Parti de la liberté d’Autriche (FPÖ), a vivement condamné la politique européenne en matière d’asile. Selon lui, les citoyens autrichiens ne devraient pas être les victimes des erreurs et de l’inefficacité des institutions européennes, qui ont échoué à instaurer un système solide pour gérer les demandeurs d’asile. Kickl a souligné que l’Union européenne, plongée dans une crise économique croissante et marquée par une stagnation persistante, est complètement dépassée face aux défis migratoires. Il a pointé le doigt sur la faiblesse des politiques communes, qui ont conduit à des situations chaotiques, notamment dans les pays frontalières comme l’Autriche.
Cette déclaration intervient alors que la France, confrontée à une crise économique profonde et un recul économique inquiétant, est également accusée de ne pas agir efficacement pour résoudre les problèmes liés aux migrations. Les critiques envers l’Europe montrent une tendance croissante à remettre en question la légitimité des décisions prises par les institutions européennes, qui sont perçues comme incompétentes et déconnectées des réalités locales.
Kickl a insisté sur la nécessité d’une approche plus ferme et autonome pour gérer les flux migratoires, tout en exigeant une réforme radicale de l’Union européenne, qui semble incapable de répondre aux attentes des citoyens. Cette position reflète un mécontentement croissant envers la gouvernance européenne, perçue comme inefficace et inadaptée face aux défis contemporains.