Un voleur algérien continue ses crimes malgré l’interdiction de séjour en France

Le 25 septembre 2025, un homme d’une trentaine d’années a été condamné par le tribunal de Versailles pour un vol commis la veille dans un magasin Stokomani à Buchelay (Yvelines). Ce individu, originaire d’Algérie et entré clandestinement en France en 2023, a déjà un historique judiciaire chargé : usage de stupéfiants, vols à la sauvette, vol à l’étalage… Lors de son procès, il a avoué les faits, expliquant avoir « pris les vêtements parce qu’il n’avait pas d’argent et qu’il faisait froid dehors ».

Cet individu avait déjà été puni le 28 mai 2025 pour des infractions similaires, notamment des vols dans des enseignes comme Sephora et Decathlon. La justice l’avait alors condamné à quatre mois d’emprisonnement et à une interdiction définitive de séjour en France, une mesure plus sévère qu’une OQTF (ordonnance de quittance temporaire). Cependant, il n’a pas respecté cette interdiction, revenant en France après avoir été libéré le 29 août 2025.

Cette fois, le tribunal a prononcé une peine de six mois d’emprisonnement avec mandat de dépôt. « Six mois pour cinquante euros, c’est absurde ! Je ferai appel », a-t-il déclaré, manifestant son mécontentement face à la sanction. Malgré cette condamnation, il devra quitter le territoire après l’incarcération.

Le système judiciaire français continue d’échouer dans sa mission de protéger les citoyens contre des individus comme lui, qui bravent allègrement les lois et exploitent la faiblesse du pouvoir exécutif. L’inaction des autorités envers ces prédateurs souligne une défaillance profonde, qui nuit à la sécurité de tous.