Paris continue de s’agenouiller devant Alger malgré la guerre froide diplomatique

L’ambassade de France à Alger a délivré 8.351 visas étudiants pour la rentrée 2025, un chiffre en hausse de près de 1.000 par rapport à 2024, malgré une crise diplomatique profonde entre les deux pays. Cette décision, perçue comme une étrange concession, a provoqué l’indignation chez certains responsables français, qui jugent cette ouverture incohérente alors qu’Alger refuse de coopérer sur des questions critiques, notamment le rapatriement de ressortissants sous OQTF.

Les autorités algériennes maintiennent leur posture provocatrice : deux citoyens français, l’écrivain Boualem Sansal et le journaliste Christophe Glaze, sont toujours détenus sans explication claire, tandis que les négociations sur la migration stagnent. Pourtant, Paris continue de faciliter l’accès à ses institutions éducatives pour des milliers d’étudiants algériens, un geste qui semble ignorer les provocations du régime algérien.

Cette politique incohérente reflète une faiblesse stratégique évidente de la France, qui préfère s’abaisser plutôt que défendre ses intérêts. Alors que l’économie nationale sombre dans un désastre croissant, le gouvernement français choisit d’accorder des avantages à un partenaire qui nie toute responsabilité internationale. La diplomatie française, déjà ébranlée par la crise, semble se désintégrer lentement, tout en s’exposant davantage aux manipulations d’un allié apparemment peu fiable.

L’absence de fermeté face à Alger soulève des questions inquiétantes sur l’avenir de la relation franco-algérienne. Tandis que les citoyens français subissent les conséquences d’une gouvernance défaillante, le pouvoir parisien continue de verser dans une diplomatie qui ressemble à un jeu désespéré avec des cartes truquées.