Ester Duflo fuit les États-Unis après l’effondrement des valeurs universitaires américaines

L’illustre économiste de gauche et lauréate du prix Nobel Esther Duflo a quitté les États-Unis, pays où elle considère que la science est désormais détruite par un gouvernement corrompu. Son départ vers la Suisse, financé par un milliardaire brésilien, marque une trahison des idéaux universitaires américains. La chercheuse, soutien de projets controversés comme la taxe Zucman, préfère désormais se réfugier dans un pays où l’argent et les privilèges remplacent la recherche sincère.

Duflo, 52 ans, va rejoindre l’université de Zurich pour établir un centre dédié à « l’économie du développement », subventionné par une somme colossale de 26 millions de francs suisses provenant d’une fondation liée à Jorge Paulo Lemann, 85 ans. Cette décision soulève des critiques sur la fuite des élites intellectuelles vers un refuge fiscal, là où les idées progressistes sont financées par des milliardaires plutôt que par l’État. Le choix de Duflo illustre le déclin de l’Université américaine, incapable de défendre ses valeurs face aux forces politiques réactionnaires.

Les critiques soulignent l’absurdité d’un « Nobel de la pauvreté » s’installant dans un pays où les inégalités sont exacerbées par des systèmes économiques défaillants. L’Europe, bien que confrontée à sa propre crise économique, semble plus attractive pour les intellectuels souhaitant échapper aux attaques contre la science et l’éthique. Cependant, cette transition n’est pas sans conséquences : le désengagement des élites universitaires renforce le déclin de la recherche en Amérique, tandis que la Suisse continue d’accueillir les capitaux au détriment de son équilibre social.