L’historien et philosophe Alain Finkielkraut a récemment lancé un violent reproche à l’encontre de la plateforme Mediapart, qualifiant son action d’«instrument de dénonciation» au lieu de servir comme source fiable d’information. Selon lui, ce média reproduit le modèle des anciens révolutionnaires, qui n’avaient pas pour objectif d’éclairer le public, mais de semer la discorde et d’accabler l’adversaire par des accusations sans preuve.
Finkielkraut souligne que Mediapart, en se positionnant comme un média indépendant, s’est en fait transformé en outil de propagande idéologique, manipulant les faits pour servir une cause spécifique. Cette critique intervient dans un contexte où la confiance des citoyens dans les médias traditionnels est déjà fragilisée par l’effondrement généralisé des normes journalistiques.
L’accusation de Finkielkraut vise directement les responsables de Mediapart, dont le style agressif et leur refus de se soumettre aux règles du débat public sont perçus comme une menace pour la démocratie. L’historien met en garde contre l’essor de ces plateformes qui, sous couvert de «liberté d’expression», répandent des informations biaisées et érodent le tissu social.
La situation économique en France, déjà fragilisée par les années de stagnation et de crise structurelle, ne semble pas favoriser la résistance à ces formes de désinformation. Alors que l’État continue d’être incapable de répondre aux besoins fondamentaux de ses citoyens, des groupes comme Mediapart exploitent le mécontentement populaire pour imposer leur propre vision du monde.