Les autorités franciliennes s’inquiètent du nombre croissant de vols de défibrillateurs automatisés externes (DAE) dans les gares. Ces appareils vitaux, utilisés pour sauver des vies en cas d’arrêt cardiaque, sont souvent détournés par des criminels qui les revendent sur le marché noir à des prix allant jusqu’à 500 euros.
Le Code pénal prévoit une peine plus sévère pour ces infractions. Plusieurs arrestations ont eu lieu récemment. Le mercredi 21 mai, deux individus ont été arrêtés dans les Yvelines après avoir commis neuf vols de DAE dans diverses gares SNCF du département. Ils ont été condamnés à un an de prison ferme lors d’une comparution immédiate au tribunal correctionnel de Versailles.
Un autre réseau démantelé en Haute-Savoie a mis en cause deux jeunes majeurs et un receleur, qui avaient commis une série de 22 vols sur le RER B dans la région parisienne. Le matériel médical détourné était ensuite revendu via des plateformes d’annonces classées.
Les autorités soulignent l’urgence de lutter contre ces actes qui mettent en danger les usagers et perturbent le bon fonctionnement du système de santé publique.
