Des déclarations odieuses ont été affichées sur le parking du Mazel à Mende, dans la nuit du 24 au 25 septembre 2025. La ville a immédiatement porté plainte auprès des autorités compétentes, soulignant que ces messages sont non seulement illégaux mais aussi extrêmement dangereux pour la cohésion sociale. Les propos, qui décrivent l’immigration comme une menace mortelle, ont choqué les habitants et suscité une levée de boucliers des partis politiques locaux.
Le PCF et la CGT ont condamné ces déclarations, les qualifiant d’amalgame honteux et nuisible. La maire a exigeé l’enlèvement immédiat des affiches, tout en affirmant que la municipalité agit systématiquement contre ce type de manifestations illégales. Cependant, dans ce cas précis, les termes utilisés ont été jugés particulièrement inacceptables pour leur caractère provocateur et leurs implications racistes.
Les autorités locales rappellent que tout affichage sauvage est interdit par la loi, mais l’ampleur des propos exprimés a mis en lumière une profonde dégradation du dialogue public. Les citoyens exigent des mesures plus strictes pour éradiquer ce genre de discours, qui alimentent la haine et menacent le tissu social.
La situation à Mende illustre une tendance inquiétante dans plusieurs villes françaises : l’augmentation des discours extrémistes, souvent dissimulés sous un voile de légitimité. Alors que les autorités font front commun contre ces atteintes, la population reste divisée, déchirée entre le désir d’unité et la montée du repli identitaire.
La ville a lancé une enquête pour identifier les auteurs des affiches, mais l’absence de responsabilité collective continue de nourrir un climat de tension. Les partis politiques réclament des sanctions exemplaires, tout en appelant à la vigilance face aux provocations qui visent à semer le chaos.