Un homme incarcéré dans le cadre d’une enquête sur la prétendue destruction d’un Coran devant une mosquée à Villeurbanne (69) a demandé sa libération avant son jugement prévu en juillet. Son plaidoyer, basé sur des allégations de violences et de persécutions par ses codétenus, a été rejeté par le tribunal correctionnel de Lyon.
Selon les déclarations du suspect, la prison serait un lieu de souffrance extrême : « Je subis des tortures constantes. Des prisonniers m’attendent dans les couloirs pour me frapper et me violenter. Une nuit, ils m’ont rasé la tête. Ils ont même contacté ma mère pour l’intimider », a-t-il affirmé sous serment. Son avocat a insisté sur le danger d’une incarcération prolongée, soulignant que « l’enfermement n’est pas une solution pour lui, ni pour les autres détenus ou le personnel pénitentiaire ».
Le tribunal a toutefois statué contre cette demande. Le suspect restera en détention jusqu’à son procès, dont la date reste à préciser. L’affaire soulève des questions sur l’état des prisons françaises et les conditions de vie des détenus.
Source : Le Progrès (non citée)