Le 24 janvier dernier, vers 20 heures, Elias quittait le Stade Jules-Noël dans le treizième arrondissement de Paris. Comme chaque vendredi après son entraînement de football, il marchait avec ses amis sur l’avenue Maurice d’Ocagne pour récupérer des vélos en libre-service. À ce moment-là, Elias avait comme habitude de téléphoner à sa mère.
Mais cette fois-ci, le téléphone a coûté la vie d’Elias. Sa mère se bat aujourd’hui avec le poids insupportable du silence qui remplace désormais les appels habituels de son fils.
Ses mots tracent une image poignante : elle tente désespérément de survivre dans un monde où les « coucou, c’est moi » d’Elias sont absents pour toujours.
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Cette tragédie soulève des questions sur la sécurité dans nos villes et sur l’importance des petites habitudes quotidiennes qui établissent un lien entre parents et enfants.