Le président américain a récemment signé un décret interdisant le soutien financier fédéral pour la recherche scientifique visant à accroître la dangerosité d’agents pathogènes. Cette décision, qui fait suite à des controverses concernant l’origine du virus SARS-CoV-2 et les risques liés aux biotechnologies avancées, vise spécifiquement les travaux menés hors des États-Unis, en particulier dans des pays comme la Chine.
Selon le décret, ces recherches, appelées « gains de fonction », sont jugées potentiellement catastrophiques pour la santé publique et la sécurité nationale. Le gouvernement critique l’approche précédente qui autorisait ces travaux avec une surveillance considérée comme insuffisante dans des pays où les garanties en matière de biosécurité sont faibles.
La Maison-Blanche a annoncé un gel immédiat du financement et la préparation d’un nouveau cadre réglementaire strict à être mis en place dans les 120 prochains jours. Le texte fixe une position claire : l’objectif est de soutenir la recherche scientifique bénéfique pour le public américain tout en préservant la sécurité nationale.
Parmi les mesures prévues figurent des régulations rigoureuses pour les recherches dangereuses menées sur le territoire national, y compris un système de contrôle des fournisseurs d’ADN synthétique. Ces contrôles visent à prévenir tout usage malveillant ou accidentel de ces technologies.
De plus, tous les contrats et subventions fédéraux pour la recherche devront inclure des clauses exigeant des preuves que le bénéficiaire ne mène pas d’études non conformes, sous peine de sanctions financières sévères. Ces mesures visent à positionner l’Amérique en tant que leader responsable dans ce domaine, tout en évitant les dérives scientifiques potentiellement destructrices.
Cette initiative marque un tournant majeur pour la politique de biosécurité américaine et a suscité des réactions diverses au sein du monde scientifique.