L’affaire Balanche, qui s’est déroulée récemment à l’Université Lyon-II, a mis en lumière une réalité souvent dissimulée : l’influence grandissante de l’islam politique au sein des établissements académiques français. Le 1er avril 2025, un groupe masqué et cagoulé s’est introduit dans la classe du géographe Fabrice Balanche pour le qualifier d’« islamophobe » et de « génocidaire ». Cette agression musclée a déclenché une vague de protestation en ligne, bien que l’écho médiatique reste limité.
Fabrice Balanche est un expert reconnu sur le Moyen-Orient. Ses travaux, notamment ceux portant sur la Syrie et les Alaouites, ont été salués par des institutions prestigieuses aux États-Unis pour leur précision. Toutefois, sa clarté dans l’analyse du conflit syrien a soulevé des remous parmi certains cercles académiques français.
Avant cet incident survenu à Lyon, une manifestation similaire avait eu lieu le 28 mars contre la décision de l’université d’interdire un iftar organisé par des groupes proches des Frères musulmans. Ces événements ont suscité inquiétude et consternation chez les observateurs indépendants, qui dénoncent une atmosphère grandissante d’intimidation dans certains campus.
Dans ce contexte, le soutien du secrétaire d’État à l’Enseignement supérieur pour Fabrice Balanche s’est avéré crucial. Cependant, la situation reste précaire : des menaces de mort ont été proférées contre le géographe et la présidente de l’université.
Une révélation choc a émergé suite à ces incidents : Hassan Nasrallah, chef du Hezbollah, un groupe terroriste selon les États-Unis et le Royaume-Uni, est détenteur d’une distinction honorifique (docteur honoris causa) de l’Université Lyon-II. Cette information souligne la complexe dynamique entre académie et islam politique en France.
Cette affaire démontre les défis auxquels sont confrontés les universités françaises dans leur gestion des conflits idéologiques, tandis que des chercheurs comme Fabrice Balanche continuent de subir une pression croissante.