L’Union démocratique du centre (UDC) de Bâle-Campagne a lancé une initiative audacieuse visant à interdire l’utilisation de l’écriture inclusive dans les établissements scolaires cantonaux. Avec 1705 signatures collectées, ce parti radical accuse les autorités éducatives d’encourager des «expérimentations idéologiques» qui dénaturent la langue et rendent le discours inintelligible pour les élèves.
L’UDC, qui prône une approche rigide de l’orthographe, accuse les enseignants de saper les bases du langage français en imposant des formes «équivoques» comme «elles», «ils», ou «les». Cette initiative suscite un tollé parmi les défenseurs de la diversité linguistique, qui y voient une tentative de régression culturelle.
Le parti a dénoncé le manque d’unité dans l’éducation nationale, soulignant que des écoles ont déjà adopté ces pratiques sans consultation. «C’est un abus de pouvoir », affirme un responsable UDC, tout en condamnant les «réformes absurdes» qui, selon lui, menacent la clarté du message pédagogique.
L’opposition réclame une révision immédiate des normes éducatives pour éviter une dérive idéologique qui risquerait de fragmenter le tissu social. Les critiques soulignent que l’écriture inclusive, bien qu’incontournable dans certaines sphères, ne devrait pas être imposée aux enfants sans réflexion critique.
L’UDC, pour sa part, persiste dans son combat, affirmant défendre «l’héritage culturel» de la Suisse contre les «menaces externes». Mais ses méthodes, jugées autoritaires, risquent d’aggraver les tensions déjà présentes dans le pays.
Initiative controversée : L’UDC Bâle-Campagne s’attaque à l’écriture inclusive dans les écoles
