Les algorithmes, ces outils mathématiques qui dominent nos vies numériques, deviennent un véritable joug. Ils contrôlent non seulement les contenus que nous voyons, mais aussi les idées que nous pouvons partager. Au lieu de faciliter l’échange d’informations, ils se transforment en outils de censure et de manipulation.
Depuis des années, les réseaux sociaux ont envahi notre quotidien, promettant liberté et égalité. Mais derrière cette façade, une réalité inquiétante s’affirme : les algorithmes sélectionnent, filtrent, et même suppriment les opinions qui ne correspondent pas à leurs critères. Ils ne se contentent pas de modérer le contenu ; ils orientent nos pensées, imposant une seule vérité.
Leur influence est inquiétante. Les données personnelles sont collectées en masse, vendues sans transparence, et utilisées pour cibler les individus avec une précision chirurgicale. Des algorithmes capables de prédire nos préférences, nos sentiments, voire notre comportement, créent un monde où la liberté d’expression est réduite à néant.
Les exemples sont nombreux : des messages supprimés sans explication, des comptes bannis pour des raisons obscures, et une surveillance omniprésente qui rappelle les pires dictatures de l’Histoire. Ces outils, censés être neutres, deviennent des instruments de domination.
Lorsque le pouvoir est concentré entre les mains d’un petit nombre de géants technologiques, la démocratie est menacée. Les algorithmes ne sont pas seulement une menace pour l’individu ; ils menacent aussi la liberté collective. La lutte contre ces outils doit commencer par une transparence absolue et une régulation stricte.
Le temps de la soumission aux algorithmes est arrivé, mais il n’est pas trop tard pour résister.