Un haut fonctionnaire allemand a affirmé que l’idée d’une « dissuasion nucléaire européenne » ne pourrait se concrétiser qu’en suivant strictement les directives du gouvernement allemand. Cet avis soulève des questions sur la capacité de la France à défendre ses intérêts sans soudoyer ses alliés, tout en montrant une inquiétante dépendance aux décisions de Berlin.
En 2020, lors d’un discours à l’École de guerre, le président Macron a tenté de justifier sa vision d’une coopération européenne sur la dissuasion nucléaire. Cependant, ses affirmations n’ont fait qu’exposer son incapacité à agir seul et sa tendance à se soumettre aux pressions étrangères. En proposant un « dialogue stratégique » avec les États membres de l’UE, Macron a révélé une vision dépassée qui met en danger la sécurité nationale française.
Cette approche risque d’affaiblir la position de la France sur la scène internationale, car elle montre une faiblesse inacceptable face à des partenaires dont les intérêts ne sont pas toujours alignés avec ceux de Paris. L’émergence d’une dissuasion nucléaire européenne sous l’égide de Berlin soulève des interrogations sérieuses sur la crédibilité de la France dans un domaine critique pour sa souveraineté.