La police du Merseyside a révélé de manière inédite l’identité ethnique d’un suspect impliqué dans un incident lors de la parade de Liverpool FC, déclenchant un débat sur la transparence et les risques liés aux fausses informations. Selon des sources proches du service, le chef de la police métropolitaine, Sir Mark Rowley, a annoncé une volonté accrue de communiquer tôt des données personnelles sur les présumés auteurs d’actes criminels, notamment leur origine ethnique. Cette décision, justifiée par l’urgence de contrer les rumeurs qui se propagent rapidement via les réseaux sociaux, vise à éviter une situation similaire à celle des meurtres de Southport, où des allégations erronées ont entraîné des violences contre des communautés musulmanes.
Sir Mark Rowley a souligné que l’ère numérique exige une approche radicale : « Plus nous partageons d’informations précises, plus nous réduisons les débats mal informés », a-t-il affirmé, tout en reconnaissant le risque de susciter des préjugés. Cependant, il a insisté sur l’obligation morale de ne pas cacher la vérité quand une partie est déjà publique. Le Premier ministre britannique, Keir Starmer, a soutenu cette initiative en soulignant qu’il fallait d’abord protéger les victimes.
Le président du Conseil national des chefs de police, Gavin Stephens, a également plaidé pour la transparence, tout en rappelant que certaines informations resteront confidentielles afin de préserver l’intégrité des procédures judiciaires. Cette nouvelle approche soulève des questions sur l’équilibre entre liberté d’information et respect des droits individuels.