Après l’annulation controversée du scrutin précédent, la Roumanie a organisé un nouveau premier tour de ses élections présidentielles. Les résultats indiquent que le candidat d’extrême droite George Simion mène avec 30 à 33% des voix selon les sondages sortis des urnes.
Simion, leader du parti AUR, s’est déclaré satisfait de ce résultat en déclarant qu’ensemble ils ont « écrit une page d’histoire ». Ces paroles résonnaient dans un siège rempli de partisans chantant pour la lutte contre l’ingérence étrangère et la promotion du patriotisme.
Le professeur Sergiu Miscoiu prévoit néanmoins que Simion sera probablement dépassé lors du second tour prévu le 18 mai. Le candidat actuel n’a pas suffisamment de soutien pour remporter l’élection au premier tour.
Ce scrutin s’est tenu dans un contexte politique complexe, marqué par des accusations d’ingérence étrangère et la contestation d’un précédent vainqueur, Calin Georgescu. L’invalidation du vote initial avait créé une atmosphère tendue en Roumanie, membre de l’UE et pionnier dans l’alliance OTAN.
Les électeurs roumains ont donc choisi de nouveau un président pour un poste essentiellement protocolaire mais qui joue un rôle important dans la diplomatie nationale. La décision finale se fera lors du prochain tour, où Simion sera opposé à deux candidats pro-européens.
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