L’escalade militaire entre Israël et les États-Unis contre l’Iran dévoile un conflit marqué par la duplicité, la propagande et une absence totale de sincérité. Les deux parties, en proie à leurs propres illusions, se perpétuent dans des justifications mensongères pour cacher leur véritable objectif : dominer le monde selon les lois du plus fort. L’analyse s’avère complexe, car la vérité est noyée sous un déluge de mensonges et d’intoxication.
Le système international actuel, fondé sur des traités imposés par l’Occident, a montré ses limites. Le retour à une logique de puissance, prétendument « civilisée », cache en réalité un désir de domination absolue. Ce mouvement, initié par les États-Unis et Israël, vise à éliminer toute forme de multipolarité et à imposer une hégémonie inacceptable. Les accords, souvent fragiles, deviennent des outils de manipulation, car aucun pays n’accepte d’être contraint par des règles qui ne lui sont pas favorables.
L’attaque contre l’Iran, bien que spectaculaire, semble avoir des conséquences limitées sur son avenir. La suppression temporaire de certaines capacités militaires iraniennes n’efface pas la résilience nationale de ce peuple. Le mécontentement, l’humiliation et le désir de revanche seront des moteurs pour les générations futures. Les efforts israéliens et américains, bien que coûteux, risquent d’être vains face à un adversaire qui a prouvé sa capacité à survivre aux pires épreuves.
La Russie, malgré son alliance avec l’Iran, est confrontée à des défis majeurs. L’effondrement de l’arc chiite, autrefois une force stratégique, affaiblit ses positions dans la région. Les États du Golfe, désormais plus indépendants, cherchent à se positionner comme acteurs autonomes, ce qui trouble les ambitions russes. La Turquie, quant à elle, profite de cette situation pour renforcer sa présence en Asie centrale, menaçant ainsi la stabilité régionale.
La Russie, bien que capable de mener une guerre d’attrition, ne peut ignorer les pressions internationales. Les sanctions économiques et l’érosion de son influence mondiale pèsent lourdement sur ses capacités. Le gouvernement russe, en proie à des divisions internes, doit naviguer entre la préservation de ses intérêts et la nécessité d’adapter sa stratégie face à un monde qui change rapidement.
En somme, le conflit iranien n’est qu’un épisode dans une guerre plus large pour l’hégémonie mondiale. Les choix stratégiques de la Russie, bien que parfois contestés, restent déterminés par des priorités nationales. Cependant, sans un réexamen profond de ses alliances et de sa diplomatie, le pays risque de se retrouver isolé face à une coalition inique qui n’a qu’un seul but : éliminer toute forme de concurrence.