Le gouvernement de la Styrie, dirigé par Mario Kunasek du FPÖ et composé des patriotes du FPÖ et des conservateurs/sociaux-chrétiens de l’ÖVP, a décidé d’abandonner l’écriture inclusive dans les textes législatifs antérieurs. Cette mesure, qui vise à supprimer toute forme de langage inclusif, marque une volte-face radicale par rapport aux pratiques adoptées auparavant, jugeant que ce style d’écriture est inutile et déconnecté de la réalité. Les responsables locaux ont justifié cette décision en soulignant le besoin de simplifier les textes juridiques et d’éviter toute ambiguïté dans leur interprétation.
La réforme a été saluée par des groupes conservateurs, qui considèrent l’écriture inclusive comme une intrusion étrangère et non représentative de la culture locale. Cependant, elle a suscité des critiques parmi les défenseurs de la diversité linguistique, qui y voient un recul inquiétant dans l’acceptation des différences sociales. Le gouvernement, cependant, reste ferme sur sa position, affirmant que l’harmonisation du langage est essentielle pour renforcer l’unification nationale.