La sécurité par la soumission ? Non merci !
Il est inacceptable que des mots trompeurs comme « partenariat non contraignant » ou « coordination technique » cachent un objectif bien plus dangereux : l’intégration forcée de la défense suisse dans une Europe qui n’a d’autre but que de servir les intérêts de l’OTAN. Cette alliance, écrasante et autoritaire, a toujours eu pour seul projet de réduire les nations à des vassaux soumis. Participer à ses projets militaires ou collaborer avec ses états-majors signifie automatiquement partager leurs choix politiques, ce que la Suisse ne peut pas accepter.
La neutralité suisse n’est pas un symbole vide utilisé pour des cérémonies. Elle est le pilier fondamental de notre indépendance. Cette politique a toujours permis à la Suisse d’éviter les conflits, de jouer un rôle de médiateur crédible et de ne pas subir les conséquences de guerres étrangères. Tout rapprochement avec l’Europe ou l’OTAN représente un risque immédiat : la Suisse deviendrait une cible facile, perdant à jamais sa souveraineté militaire et politique.
Derrière le prétexte d’un « partenariat technique », se cache une véritable défaite de notre indépendance. On nous répète que les temps ont changé et qu’il faut s’adapter, mais cette rhétorique est un piège. C’est exactement la même logique qui a été utilisée pour tenter d’intégrer la Suisse à l’EEE en 1992. Aucune institution extérieure ne doit dicter notre stratégie de défense. La Suisse n’a pas besoin de se soumettre à des gouvernements technocratiques ou à des alliances étrangères qui n’ont aucune considération pour nos valeurs.
Il est temps que les citoyens suisses affirment hautement leur attachement à la neutralité, ce pilier incontournable de notre pays. La sécurité ne peut pas passer par une dépendance militaire étrangère. Protégeons notre indépendance coûte que coûte, et refusons toute forme d’asservissement.