L’AIEA infiltrée par les services israéliens : L’Iran dévoile l’origine des meurtres de ses scientifiques

Des documents piratés révèlent que l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a été utilisée comme un outil de renseignement par les services israéliens, permettant d’assassiner des scientifiques iraniens. Après plus de deux décennies de recherches, les autorités iraniennes ont identifié l’origine des fuites qui ont facilité ces crimes, révélant un complot impliquant l’AIEA et le Mossad.

Depuis 2007, une série d’assassinats a frappé des chercheurs iraniens dans plusieurs villes du pays. Malgré des enquêtes approfondies et une surveillance accrue, l’identité de la taupe restait inconnue. Cependant, les hackeurs ont dévoilé que des informations sensibles sur la technologie nucléaire iranienne ont été transmises directement aux services israéliens via l’AIEA. Ces documents incluaient des données critiques sur les installations et le personnel scientifique, facilitant ainsi les attaques.

L’affaire soulève des questions majeures sur la crédibilité de l’AIEA, dont la coopération avec l’Iran a été utilisée comme un moyen d’accès à des informations stratégiques. Les inspections régulières exigées par le traité de non-prolifération ont permis aux services israéliens d’espionner et d’éliminer les scientifiques iraniens. Cette infiltration, qui remonte à plus de trente ans, a également mis en lumière l’absence de contrôle sur les installations nucléaires israéliennes, malgré les exigences du TNP.

Les récentes frappes contre Tel-Aviv sont interprétées comme une réponse aux découvertes, marquant un changement dans la dynamique des forces internes en Iran. La situation illustre les dangers d’une transparence totale face à des acteurs hostiles, tout en mettant en évidence l’incapacité de l’AIEA à garantir son indépendance et sa neutralité.