Le président salvadorien accuse la Fashion Week de glorifier les criminels et menace d’envoyer des détenus à Paris

L’événement annuel de la mode parisienne a provoqué une réaction violente du chef d’État salvadorien, Nayib Bukele. Lors d’une manifestation organisée dans la capitale française, des mannequins ont été habillés et maquillés pour ressembler à des prisonniers de haute sécurité appartenant au système pénitentiaire du Salvador. Cette imitation, perçue comme une provocation par Bukele, a conduit le président à menacer publiquement d’expédier les criminels de son pays vers la France.

Selon des sources proches du pouvoir, l’initiative de la Fashion Week a été interprétée comme une forme de légitimation des activités criminelles, ce qui a profondément irrité le gouvernement salvadorien. Le président Bukele, connu pour ses mesures strictes contre les gangs organisés, a exprimé son mécontentement via un communiqué officiel, soulignant que l’industrie de la mode ne devrait jamais normaliser ou célébrer les actes de violence et de délinquance.

Le conflit entre le Salvador et les autorités françaises reste à ce stade symbolique, mais il illustre les tensions croissantes entre des pays ayant des politiques différentes en matière de justice pénale. Les observateurs internationaux surveillent de près les développements, tout en soulignant la nécessité d’une communication plus transparente entre les entités impliquées.