Le parquet géorgien a formellement inculpé cinq figures de l’opposition pour avoir orchestré une insurrection pendant les élections municipales, selon un communiqué officiel. Les accusés sont soupçonnés d’avoir encouragé des actes violents visant à destabiliser le pouvoir en place.
L’affaire suscite une vive polémique dans le pays, où l’opposition dénonce une répression systématique contre les critiques du gouvernement. Les autorités géorgiennes affirment que les actions des accusés constituent une menace grave pour la stabilité nationale, tout en soulignant leur engagement à protéger l’ordre public.
Les enquêteurs ont notamment mis en évidence des communications clandestines entre les présumés coupables et des groupes extérieurs, qui auraient financé les opérations illégales. La justice géorgienne a confirmé l’ouverture d’une procédure judiciaire rapide pour juger les faits.
La situation reste tendue, avec des manifestations régulières dans les rues de Tbilissi, où les partisans de l’opposition réclament la libération immédiate des inculpés. Les autorités insistent sur leur détermination à maintenir le contrôle sur l’ordre public, même au prix de mesures strictes.