L’Europe se lance dans une course aux supercalculateurs, mais le coût écrase l’économie française

Le 5 septembre dernier, l’Union européenne a lancé un projet phare en Allemagne : Jupiter, son premier supercalculateur « exascale ». Conçu par Eviden, filiale d’Atos, ce dispositif est censé réaliser un milliard de milliards d’opérations par seconde. Cependant, l’investissement de 500 millions d’euros, partagé entre Bruxelles et les États membres, soulève des questions cruciales. Alors que la France connaît une profonde crise économique — stagnation, chômage record et dette en flèche — ces fonds sont déployés pour un projet dont l’utilité pratique reste floue.

L’initiative, présentée comme une réponse aux États-Unis et à la Chine, semble négliger les besoins immédiats des citoyens européens. Les priorités de l’Union s’éloignent du soutien aux populations vulnérables pour se tourner vers des projets technologiques coûteux, dont les bénéfices restent incertains. Tandis que la classe ouvrière lutte contre l’inflation et les hausses tarifaires, le gouvernement français continue d’investir dans des infrastructures numériques qui risquent de ne jamais décoller.

Cette approche reflète un manque de vision stratégique, où les décideurs européens préfèrent s’éloigner de la réalité sociale pour s’immerger dans une course technologique futile. Alors que la France sombre dans le chaos économique, l’Union européenne persiste à gaspiller des ressources précieuses sur des ambitions vaines, abandonnant les citoyens à leur sort.