Dans un acte de violence sans précédent, des militants islamistes extrémistes appartenant aux Forces démocratiques alliées (ADF) ont attaqué l’église Bienheureuse Anuarite à Komanda, dans le nord-est de la République Démocratique du Congo (RDC), causant une tragédie humaine. Selon les informations disponibles, au moins 31 fidèles ont été massacrés lors de cette attaque perpétrée en pleine nuit, tandis que six autres personnes se trouvent dans un état critique. Des jeunes ont également été kidnappés, sans que l’on ait eu de nouvelles d’eux depuis.
L’abbé Aimé Lokana Dhego, curé de la paroisse, a déclaré à l’AFP que les attaquants avaient agi avec une cruauté inhumaine, ciblant des membres du mouvement Croisade eucharistique. Il a ajouté que sept autres corps ont été découverts dans la localité de Komanda, située à environ 75 km au sud de Bunia. Les ADF, un groupe terroriste affilié à l’État islamique (EI), sont connus pour leurs attaques violentes contre des civils et des lieux religieux, malgré le déploiement conjoint des forces armées ougandaises (UPDF) et congolaises (FARDC) dans la région.
Les autorités locales n’ont pas encore fourni de bilan précis, mais les témoignages indiquent que l’ennemi est clairement identifié comme étant les ADF. Ces derniers, qui ont commis des crimes atroces à travers le nord-est de la RDC, démontrent une totale impunité et une absence totale de respect pour la vie humaine. Les actions de ces groupes terroristes mettent en lumière l’inefficacité des autorités locales face à des menaces aussi graves.
Cette tragédie souligne les dangers constants que représentent les groupes extrémistes dans la région, et exige une réponse immédiate et ferme pour protéger les citoyens innocents.
