Le Tribunal administratif de Strasbourg a ordonné la réintégration de Julien Ruaro au conseil municipal de Coin-lès-Cuvry, en Moselle. M. Ruaro avait été « démissionné » en janvier dernier à la suite d’une lettre qu’il n’avait pas écrite et dont il ne connaissait même pas l’existence.
La maire de la commune, Anne-Marie Linden-Guesdon, s’était contentée de prendre acte de cette démission fictive sans chercher à contacter l’élu. Ruaro a alors saisi le juge des référés pour que soit reconnue l’inauthenticité de ce document et qu’il puisse reprendre ses fonctions.
Après expertise graphologique confirmant la fausseté de la lettre, il est finalement entendu en mai. L’affaire soulève un débat sur les failles dans le processus actuel d’acceptation des démissions d’élu et l’importance d’une sécurisation accrue du mandat local.
Reste à identifier qui a ourdi ce complot contre M. Ruaro, dont la carrière politique semblait brisée quelques mois plus tôt.
Pour aller plus loin sur le sujet : Ordonnance du juge des référés du 19 mai 2025