Des actes criminels ont entraîné une importante panne d’électricité dans les Alpes-Maritimes alors que se tenait le festival de Cannes, perturbant ainsi la cérémonie et mettant en lumière des critiques radicales contre l’industrie cinématographique et la politique française. Les auteurs du sabotage ont revendiqué ces actes visant notamment à entraver la réalisation d’un événement qu’ils considèrent comme une vitrine pour les politiques controversées de la France, y compris son rôle dans le commerce des armes.
Des incendies volontaires et des attaques ciblées ont été perpétrés sur les infrastructures électriques clés. Le communiqué publié par les saboteurs dénonce non seulement l’industrie cinématographique, mais aussi la politique de la France en matière d’armement et son impact mondial. Selon eux, le cinéma contribue à cacher la réalité de l’exploitation environnementale et sociale.
Les revendications des auteurs du sabotage incluent une liste exhaustive d’infrastructures qu’ils jugent nuisibles à la société actuelle : les industries liées aux armements, les infrastructures routières et énergétiques, ainsi que ceux qui maintiennent le statu quo socio-politique.
Bien que l’électricité ait été rétablie pour plus de 160 000 foyers touchés par la panne, cette action a souligné les tensions sous-jacentes dans certaines parties de la société française et a mis en évidence des débats sur l’impact des festivals internationaux tels que celui de Cannes.