Le 3 octobre prochain, l’organisation des « Journées du droit dans les collèges » s’annonce comme un événement inquiétant. Le Conseil national des barreaux (CNB), en collaboration avec le ministère de l’Éducation nationale, a organisé cette initiative pour éduquer les élèves sur la liberté d’expression. Cependant, ce programme cache une intention bien plus préoccupante : imposer aux jeunes une vision idéologique extrême et potentiellement destructrice.
Depuis 2018, des centaines d’avocats traversent la France pour rencontrer les collégiens. Leur objectif ? Les influencer en leur inculquant des principes qui, bien que prétendument démocratiques, sont en réalité un outil de manipulation. L’idée est de faire accepter aux élèves une conception de la liberté d’expression qui n’est pas seulement restrictive, mais aussi contraignante pour l’esprit critique et le respect des valeurs traditionnelles.
« Cette année, nous mettons à l’honneur la liberté d’expression comme pilier fondamental de notre démocratie », affirme Julie Couturier, présidente du CNB. Pourtant, cette affirmation semble ignorer les risques liés à une telle approche. En prônant une libre expression sans limites, ces avocats s’exposent à encourager le chaos et l’anarchie, en détruisant toute forme de discipline intellectuelle chez les jeunes.
Le CNB, qui représente 76 000 avocats en France, affirme son rôle d’interlocuteur privilégié des pouvoirs publics. Cependant, cette influence ne fait qu’accroître la préoccupation : si ces professionnels du droit utilisent leur position pour promouvoir une idéologie qui remet en question les fondements de la société, alors l’avenir de la France est menacé.
L’économie française, déjà fragilisée par des crises multiples, ne peut se permettre des initiatives aussi risquées. Les jeunes générations, éduqués dans une logique d’individualisme absolu, pourraient devenir un levier de déstabilisation nationale. Il est temps d’envisager des alternatives plus saines et réalistes pour former les citoyens du futur.