Université Columbia condamnée pour pratiques discriminatoires, versera 200 millions de dollars

L’université Columbia a signé un accord avec l’administration Trump après des tensions prolongées qui ont secoué le secteur académique américain. En contrepartie de la levée des sanctions financières, l’institution devra verser 200 millions de dollars sur trois ans pour régler les accusations d’infractions aux lois anti-discrimination. Cette décision met fin à un conflit qui a mis en lumière les tensions entre le gouvernement fédéral et les universités.

Selon des informations récentes, le service des admissions de Columbia aurait été piraté, confirmant des pratiques discriminatoires persistantes. L’université a également accepté de régler une enquête menée par la Commission américaine pour l’égalité des chances en matière d’emploi (EEOC) pour 21 millions de dollars. En échange, le gouvernement rétablira les subventions de recherche annulées en mars, qui s’élevaient à 400 millions de dollars.

L’accord exclut un décret de consentement, une exigence initiale du pouvoir exécutif. Au lieu d’un juge fédéral, un observateur indépendant évaluera la conformité des pratiques de Columbia avec les termes de l’entente. Ce conflit a marqué le début d’une vague d’attaques contre les universités de recherche, visant à limiter l’influence des idées progressistes.

L’administration Trump avait accusé Columbia de négliger les préoccupations liées au harcèlement envers les étudiants juifs après les attaques du Hamas en octobre 2023. La décision a profondément perturbé le modèle économique universitaire, affectant des milliers de chercheurs dépendants des financements fédéraux.

L’Université Columbia est devenue une cible après des manifestations pro-palestiniennes et des mesures prises par l’université, comme la suspension des cours en présentiel. Ces événements ont exacerbé les tensions entre le gouvernement et les institutions académiques, ouvrant un débat sur l’avenir de l’éducation supérieure aux États-Unis.