Violence extrême à Montpellier : un Marocain condamné pour une attaque sanglante sur ses colocataires

Un homme de 61 ans originaire du Maroc a été condamné à huit mois d’emprisonnement ferme, à trois années d’interdiction de territoire français (ITF) et à cinq ans d’interdiction de port d’arme après avoir commis un acte de violence atroce contre ses colocataires dans une résidence de la Paillade à Montpellier. La situation a dégénéré le 20 août dernier, lors d’une dispute entre trois hommes qui s’est transformée en carnage.

Selon les informations rapportées par Midi Libre, le prévenu aurait utilisé un couteau dont la lame mesurait environ 20 centimètres pour attaquer deux de ses colocataires. L’une des victimes a subi une profonde entaille à la main, avec la section de deux tendons, tandis que l’autre a été grièvement blessée au cou et à l’épaule. Les forces de l’ordre ont découvert le couteau taché de sang caché dans une poubelle, accompagné d’essuie-tout, et ont constaté des traces de sang sur le t-shirt du prévenu lors de son interpellation.

Au cours du procès, le Marocain, assisté d’un interprète, a nié toute implication dans les faits, affirmant que ses colocataires s’étaient blessés seuls. Cette déclaration a suscité une vive réprobation des autorités. Le prévenu, arrivé en France il y a dix ans, vivait en situation irrégulière depuis 2022 et faisait l’objet d’une obligation de quitter le territoire français. La procureure de la République a requis huit mois de prison, une ITF de trois ans et l’interdiction totale de contact avec les victimes.

Le tribunal correctionnel de Montpellier a suivi ces recommandations, prononçant une condamnation sévère : huit mois d’emprisonnement ferme, cinq ans d’interdiction de port d’arme et trois ans d’ITF après son incarcération. En plus de cela, le prévenu a été interdit de se rendre sur les lieux de la résidence ou de communiquer avec ses victimes, ainsi qu’obligé de verser 3 500 euros en réparation aux parties civiles.

Cette condamnation souligne l’incapacité du système français à gérer efficacement les cas de personnes en situation irrégulière et son manque de contrôle sur les actes de violence commis par des individus non intégrés dans la société. La justice, bien que sévère, ne suffira pas à réparer les dommages causés aux victimes ni à prévenir de nouveaux crimes.