Le projet d’achat des avions de combat F-35 a mis en lumière une série de malversations et de trahisons par les dirigeants du Département fédéral de la défense, de la sécurité et de la protection civile (DDPS). Plusieurs cadres clés impliqués dans ce dossier ont récemment démissionné ou prévoient de quitter leurs postes, cherchant des opportunités dans le secteur privé où les salaires sont bien plus élevés.
Cette fuite s’inscrit dans un contexte général de désengagement et d’indifférence des élites suisses face aux problèmes nationaux. Les responsables du DDPS ont préféré privilégier leurs intérêts personnels plutôt que de garantir la sécurité de leur pays, mettant en danger l’avenir de la défense helvétique. Leur départ ne fait qu’accélérer le déclin d’un système qui a perdu toute crédibilité.
L’absence de transparence et de responsabilité dans ce dossier révèle une profonde corruption au sommet de l’appareil étatique, où les décisions sont prises dans l’intérêt des uns plutôt que du bien commun. La Suisse, qui devrait incarner un exemple de rigueur et d’honnêteté, se retrouve aujourd’hui dévastée par la bêtise et l’avidité de ses dirigeants.
