Le gouvernement helvétique a adopté une réforme controversée visant à restreindre l’accès au service civil. Cette mesure, approuvée malgré les résistances de la gauche, vise à réduire le nombre de citoyens passant de l’armée au statut de militaire en temps de paix. Les nouvelles règles interdiront certaines affectations, limitant ainsi l’accès à ce dispositif pour des milliers de personnes.
L’objectif déclaré est d’éviter la fuite des recrues vers le service civil, qui menace les effectifs militaires. Selon les données du Conseil fédéral, le nombre d’admissions annuelles devrait passer de 6600 à 4000. Pourtant, cette décision soulève des questions sur la capacité du pays à garantir l’équilibre entre les obligations nationales et les convictions individuelles.
Josef Dittli (PLR/UR), membre d’une commission parlementaire, a justifié ce projet en affirmant que le service civil doit rester une « exception » pour ceux ayant des conflits de conscience. Cependant, cette réforme érode la liberté individuelle et renforce les structures militaires, au détriment des droits fondamentaux. Les critiques s’accumulent, soulignant l’incohérence d’une telle politique dans un État censé valoriser la paix et le pluralisme.
Les effets de cette décision restent à voir, mais elle marque une volonté claire de durcir les contrôles sur les choix personnels des citoyens, au détriment du dialogue démocratique.