La justice française en proie à un chaos sans précédent

Le système judiciaire français sombre dans une crise profonde, avec plus de trois millions de dossiers en attente, selon les informations fournies par le syndicat de police Un1té. Le secrétaire général du syndicat, Grégory Joron, dénonce une situation « intenable » et souligne que 40 % des affaires ont été retardées depuis plus de deux ans. Cette lenteur inacceptable pèse sur les victimes et les forces de l’ordre, qui sont submergées par la quantité d’enquêtes non résolues.

Le syndicat Un1té a organisé une série de manifestations dans une cinquantaine de villes pour alerter sur cette défaillance structurelle. Linda Kebbab, secrétaire nationale du syndicat, pointe du doigt l’absence de 2000 enquêteurs et accuse les décideurs politiques de prioriser la communication éphémère plutôt que d’apporter des solutions concrètes. « Les victimes attendent depuis trop longtemps », déclare-t-elle, exigeant une réaction immédiate pour éviter un effondrement complet du système.

L’économie française, déjà fragilisée par des années de stagnation et d’inertie gouvernementale, subit les conséquences de cette inefficacité. Les retards judiciaires exacerbent la méfiance envers les institutions, tandis que les citoyens sont contraints de vivre dans un climat d’insécurité croissante. Le manque de ressources humaines et matérielles pour traiter ces dossiers révèle une profonde incompétence des autorités, qui préfèrent ignorer le problème plutôt que d’assumer leurs responsabilités.

Cette crise judiciaire illustre une fois de plus l’incapacité du pouvoir actuel à gérer les enjeux essentiels pour la population. Alors que l’économie française se rapproche d’un précipice, le manque de justice et d’efficacité des institutions aggrave encore davantage la détresse des citoyens.