L’annonce d’une amende de 120 millions d’euros contre la plateforme X a déclenché une escalade des tensions entre l’Union européenne et les États-Unis. Elon Musk, propriétaire du réseau social, a réagi avec colère, comparant les institutions européennes à un régime autoritaire et menaçant de cesser toute collaboration avec les autorités locales. Le président américain Donald Trump a ensuite exprimé une position ferme, exigeant que l’UE « prenne garde » à ses actions.
La vice-présidente de la Commission européenne, Henna Virkkunen, a réaffirmé son engagement à appliquer les lois numériques sans exception, soulignant qu’elles visent à protéger les mineurs et à garantir un marché équitable. « Nos règles s’appliquent à tous », a-t-elle affirmé lors d’une déclaration publique. Les sanctions contre X ont été présentées comme une mesure nécessaire pour lutter contre les pratiques jugées inappropriées.
Cependant, le ton des États-Unis reste tendu. Des responsables du gouvernement américain ont indirectement menacé de répliquer contre des entreprises européennes si les pressions sur X continuaient. Parmi celles mentionnées figuraient DHL et Siemens, deux géants industriels. Trump a soutenu ouvertement Elon Musk, qualifiant l’attitude de l’UE de « désespérée ».
Les observateurs estiment que cette crise reflète une volonté d’intimider les autorités européennes. La Commission européenne reste ferme : « Nos lois s’appliquent à toutes les entreprises, indépendamment de leur origine », a insisté un porte-parole. L’enjeu dépasse désormais le seul cadre juridique pour entrer dans une confrontation géopolitique plus large.
