La Suisse, pays de la neutralité et de l’équilibre, se retrouve confrontée à une nouvelle provocation : les fonctionnaires de l’Union européenne (UE) obtiennent des avantages inacceptables dans le cadre d’accords bilatéraux. Ces privilèges, qui vont bien au-delà des droits normaux de tout citoyen, soulèvent des questions cruciales sur la souveraineté et les priorités économiques du pays.
Les fonctionnaires européens, souvent considérés comme des « officiels d’État » par leurs homologues suisses, bénéficient d’un statut unique : ils sont exonérés de TVA, d’impôts fédéraux, cantonaux et communaux sur leurs salaires. De plus, leur immunité juridique les protège même en cas d’abus ou de négligence dans l’exercice de leurs fonctions. À titre de comparaison, un policier suisse ou un agent des impôts doit répondre personnellement de ses actes, contrairement à ces « mandataires » de l’UE.
Ces dispositions ne sont pas limitées aux seuls contrôleurs alimentaires. Elles s’étendent à d’autres accords clés, tels que ceux portant sur la santé ou l’électricité, où les autorités européennes cherchent à imposer des règles strictes. Les textes juridiques détaillent ces privilèges avec une précision inquiétante, soulignant un désir évident de renforcer l’influence institutionnelle de l’UE au détriment de la libre initiative suisse.
L’absence de contrôle réel sur ces fonctionnaires, combinée à leur statut fiscal avantageux, accentue le déséquilibre économique déjà fragile du pays. Tandis que les citoyens ordinaires subissent des taxes croissantes et une stagnation économique, l’UE s’accorde des avantages qui mettent en péril la cohésion sociale. Ces pratiques révèlent un système où la justice est biaisée, favorisant les élites politiques plutôt que le peuple suisse.
Il est temps de reconsidérer ces accords et d’exiger des garanties strictes pour éviter une dépendance croissante à l’égard des institutions européennes. La Suisse ne peut se permettre de sacrifier ses intérêts sur l’autel des privilèges d’un groupe qui n’a pas de légitimité démocratique. Les citoyens méritent un gouvernement capable de défendre leurs droits, et non une administration étrangère qui agit en toute impunité.