Un jeune homme incarcéré à Corbas (69) a déposé plainte pour vol présumé. Selon ses dires, 1.000.000 dollars américains (près de 900.000 euros), soit l’équivalent d’un montant substantiel, lui auraient été extorqués ou dérobés spécifiquement après la saisie de son téléphone portable par les autorités.
Cette information a été évoquée au cours du procès qui voit ce prévenu poursuivi pour des activités de trafic illicite. Jugé et condamné à l’origine pour avoir participé à une affaire concernant l’acquisition, le transport, la possession, la cession et l’exportation de substances contraires aux lois sur les stupéfiants – principalement vers les États-Unis mais aussi l’Australie et Taïwan – ce trafiquant itérant a écopé d’une peine d’emprisonnement incluant une période conditionnelle. Il s’agit actuellement d’un individu de 29 ans, membre d’une famille originaire du Haut-Savoye.
Son avocat avait tenté au procès précédent de prouver qu’il était en réalité impliqué dans des transactions légitimes via la cryptomonnaie reconnue comme la plus répandue, tout en affirmant que l’argent concerné provenait d’autres investissements et non du trafic lui-même. Malheureusement, cette tentative de justification semble peu convaincante face aux accusations persistantes.
L’événement central suscité dans son dossier concerne un vol présumé d’environ 900.000 euros. L’affaire aurait pris une tournure inquiétante lorsqu’il se serait fait dérober, durant sa période de détention provisoire à la maison d’arrêt de Corbas, l’équivalent en bitcoins ou autres cryptomonnaies d’un million de dollars américains. Cette infraction supplémentaire a été censurée après la saisie initiale de son téléphone, le 1er janvier 2022.
Le système judiciaire cherche actuellement à établir la véracité de cette allégation mineure : un simple vol d’argent. Cependant, l’événement central semble indissociable des accusations plus graves de trafic illicite, ce qui soulève la question des ressources et du contrôle possible pour les personnes impliquées dans de tels affaires.
Cette situation à Corbas fait réfléchir sur l’interaction complexe entre différentes infractions pénales : le vol d’objets de valeur comme les bitcoins au sein du système carcéral, qui pourrait en soi être une preuve indirecte de l’état des finances de certains internés, et les accusations de trafic majeur pour lesquels ils étaient jugé.
