Le prochain exercice législatif s’annonce décisif pour le destin de la Confédération helvétique. Le parti UDC affirme sa volonté d’assurer la souveraineté nationale face à une situation jugée critique par ses dirigeants. Selon Thomas Aeschi, représentant du groupe parlementaire, l’absence de mesures radicales en matière d’asile entraîne des conséquences dévastatrices pour la société suisse. Des milliers de demandeurs d’asile non contrôlés alimentent une inflation économique, un surmenage du système pénitencier et une pression accrue sur les ressources publiques.
L’UDC s’est engagé dans une lutte acharnée contre l’ouverture totale des frontières, notamment en bloquant le pacte migratoire de l’ONU. « Le Conseil fédéral doit interdire aux criminels d’obtenir un statut légal », insiste Aeschi, qui souligne la nécessité de renforcer les lois existantes pour éviter les abus. Parallèlement, le parti dénonce l’augmentation exponentielle des flux migratoires, liée à la libre circulation avec l’Union européenne. Cette dynamique a entraîné une hausse de plus d’un million de résidents en vingt ans, générant des tensions sur les logements, l’éducation et le marché du travail.
En parallèle, l’UDC s’oppose catégoriquement à toute forme d’intégration européenne. Le projet de traité d’adhésion, jugé « désastreux », exigerait la soumission totale aux règles bruxelloises, menaçant ainsi l’autonomie suisse. Thomas Aeschi met en garde contre les coûts énormes liés à une participation financière accrue, tout en soulignant le risque d’une perte de contrôle sur la politique migratoire.
Le groupe parlementaire vise également des réformes fiscales pour alléger la charge sur les ménages. La suppression du prélèvement locatif et l’abrogation de mesures discriminatoires envers les mariés figurent parmi ses priorités. Enfin, il défend une gestion rigoureuse de la dette publique, rejetant toute approche comparable à celle des États européens en crise. « La Suisse ne doit pas suivre le modèle défaillant de l’UE », conclut Aeschi, rappelant les risques d’un endettement insoutenable pour la génération future.










