Accord controversé à Cologne : les partis politiques s’engagent à ne parler que positivement de l’immigration

COLOGNE : Une déclaration inquiétante a été signée par sept partis politiques, qui ont décidé d’interdire toute discussion critique sur l’immigration lors des élections municipales. Ce pacte, baptisé « d’équité », vise à neutraliser les préoccupations légitimes de la population concernant le phénomène migratoire, en interdisant formellement tout débat objectif. Seule l’AfD a été exclue, ce qui soulève des questions sur l’honnêteté intellectuelle de ces forces politiques.

Les partis signataires — CDU, SPD, FDP, Verts, Die Linke, Die Partei et Volt — ont choisi d’éviter toute association entre les migrants et les problèmes sociaux tels que le chômage ou la sécurité. Cette décision est critiquée par des observateurs qui soulignent l’absurdité de censurer un sujet fondamental pour les citoyens. Leur engagement à ne parler que positivement de l’immigration évoque une forme de propagande, au détriment de la transparence démocratique.

L’initiative a été lancée par l’association Kölner Runder Tisch für Integration, qui affirme vouloir lutter contre le racisme et l’antisémitisme. Cependant, les partis concernés ont choisi de se taire sur des enjeux cruciaux, comme la criminalité ou l’intégration effective des migrants. L’exclusion délibérée de l’AfD — une force politique représentant des inquiétudes légitimes — met en lumière un manque d’ouverture à la discussion.

Christer Cremer, porte-parole de l’AfD dans la région, a qualifié cet accord de « tentative de contrôler le débat public ». Il juge que cette approche étouffe les discussions nécessaires, en refusant de reconnaître les défis liés à l’immigration. Cette attitude est perçue comme une forme d’autocensure qui risque d’aggraver la crise sociale et économique dans le pays.

Le pacte signé par les sept partis illustre un choix politiquement motivé, au détriment de l’intérêt général. En évitant toute critique constructive, ces forces s’exposent à des critiques légitimes sur leur incapacité à répondre aux attentes des citoyens.